Salaires, cotisations sociales, retraites
La crise actuelle est multiforme : elle est non seulement économique, sociale et environnementale mais également politique.
L’incapacité de la classe dirigeante à proposer autre chose, comme avenir commun, que le recul du niveau de vie, des droits sociaux et des services publics, conduit à la révolte des peuples en Europe.
Cette révolte peut cependant échouer si elle ne dépasse pas les deux éléments les plus évidents aujourd’hui : l’exaspération populaire et le scepticisme sur la possibilité de changer vraiment.
La juxtaposition de ces 2 ingrédients fait le lit de l’extrême droite et des régressions démocratiques.
Il est nécessaire d’ouvrir à l’exaspération populaire les voies de sortie du capitalisme.
Comment ?
La référence courante aujourd’hui à l’époque de la Libération et à la mise en oeuvre du programme du Conseil National de la Résistance est la bienvenue.
Il est possible de prolonger en généralisant ce qui a été commencé avec la Sécurité sociale et le statut de la fonction publique, institutions salariales majeures.
Nous faisons déjà à grande échelle l’expérience de l’efficacité de ces institutions à travers la qualification personnelle et la cotisation.
La qualification personnelle
peut faire disparaître le marché du travail, à condition d’attribuer à chacun à sa majorité, une qualification et donc un salaire.
Plutôt que de remplacer la cotisation sociale par la CSG, la TVA ou les mutuelles, il faut au contraire l’étendre en créant
une cotisation économique
pour un financement de l’investissement sans crédit et donc sans dette.{{}}
Ce n’est pas d’une réforme fiscale, ni d’une plus grande régulation étatique dont nous avons besoin, mais de plus de pouvoir, de souveraineté populaire sur l’économie et le travail !
En savoir plus sur le site "Réseau Salariat"
http://www.reseau-salariat.info/ (ouverture d’une nouvelle fenêtre : onglet)